Journée nationale à la mémoire des victimes de l'esclavage

Journée nationale à la mémoire des victimes de l'esclavage

23
mai

Commémoration à la mémoire des victimes de l'esclavage.

Cette année, le 23 mai prochain la ville célèbrera l’abolition de l’esclavage.  Marquer cette date, revêt une importance particulière à Houilles, où Victor Schoelcher, connu pour avoir a rédigé le décret mettant fin à l’esclavage en France, s’est éteint.

Compte-tenu du calendrier des jours fériés, exceptionnellement la ville organisera ce temps fort le jour de l’Hommage aux victimes de l’esclavage en lieu et place de la Journée Nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

L’organisation de cette journée est l’occasion de rappeler que pendant plus de 400 ans, plus de 15 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été victimes de la dramatique traite transatlantique des esclaves, l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire humaine.

Au programme :

A 10h30 : cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage et d’hommage aux victimes de l’esclavage, avec la participation des 3 collèges de la ville et de la chanteur Marie-Claude Bottius.

Place Victor-Schoelcher – ouvert à tous

 

A 15h : récital Exotisme Lyrique, par l’association Opéra Paris Outre-mer avec Marie-Claude Bottius, soprano ; Spyros Thomas, piano ; Ella Jarrige, Violoncelliste.

Jardin de la maison Schoelcher – gratuit sur réservation (dans la limite des places disponibles)

« Exotisme lyrique » est un concert qui met en lumière les femmes d’ailleurs, hors-la-loi, recherchées, reines, hôtesses ou esclaves qui rompent avec leur destinée, qui se rebellent ; et de montrer la modernité de ces rôles aujourd’hui, en dépassant la couleur surannée des opéras exotiques français du XIX° siècle. A travers les œuvres interprétées, on découvre une galerie d’héroïnes et l’on comprend comment les thèmes de l’esclavage et de l’exotisme ont été traités dans l’opéra français au 19e.

 

« Vendue à ma rivale Si brillante et si belle ! Et moi, je maudissais Et mes traits africains, et ma couleur fatale. Pour vous chrétiens, objets d’un dédain insultant, Car vous ne pensez pas qu’une esclave africaine Puisse souffrir, aimer et mourir de sa peine. » Sélika dans l’Africaine de Meyerbeer

 

Renseignements : 01 30 86 32 34

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23mai
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